La Montagne de Faraut, impressionnante muraille calcaire au Nord du Col du Noyer frappe de plein fouet le randonneur sudiste qui, franchissant le Col Bayard pour la première fois, n'avait jusque-là depuis la Vallée de la Durance d'yeux que pour le Vieux Chaillol à droite et le Pic de Bure à gauche. Vieux souvenir de 47 années, lorsque la Marmotte et l'Ours sont montés à la découverte de la mythique Vallée du Valgaudemar écrasée par ses emblématiques sommets (Olan, Rouies, Bans, Jocelme, Sirac et bien d'autres) dont les aléas les ont conduits à y revenir 6 autres années de suite pour leur formation à l'autonomie en randonnées alpines auprès de Norbert Vincent, autochtone GHM, très pédagogue et génial humaniste au grand coeur. Dès lors, l'Ours s'était mis en tête qu'un jour il monterait là-haut, voilà chose faite qui en dit long sur la méthodologie de la dite-bête qui, curieuse de tout, exploitant au maximum les moindres opportunités, laisse peu de place au hasard.
Quoi qu'il en soit, le fruit de cette très longue maturation nous a tous comblés et nous sommes revenus enchantés de cette nouvelle aventure avec une nouvelle idée en tête : renouveler l'expérience au Nord de la Brèche de Faraut, à partir du Pic Pierroux par exemple, par l'Ouest bien évidemment, son impressionnante vire Est décrite par Pascal Sombardier (17 - Grandre Vire du Pierroux, page 94 (Frôler le vide d'un peu trop près (texte de François Lannes) dans Vertiges d'En-Haut, courses et randonnées insolites en Dauphiné aux Editions Glénat, ou en moins engagé : les plus belles randonnées / Trièves / Dévoluy / aux mêmes Editions) n'étant probablement plus de notre âge.
Trace de l'OursTrace de la Marmotte
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Nota Béné :
Après une minutieuse étude des articles trouvés sur Internet et sachant pertinemment que sa plus fidèle coéquipière monte la fleur au fusil tant qu'elle a le nez contre la pente autant qu'elle geint, se crispe, voire refuse l'obstacle lorsqu'elle a le nez au vent et rien à quoi s'agripper devant elle ! l'Ours en a conclu qu'il ne pourrait arriver à ses fins qu'en parcourant cette fabuleuse traversée en sens inverse du topo d'Altitude Rando et bien d'autres, la différence entre la montée ou la descente du Ravin de la Chabournasse ne devant pas être très significative en dehors des classiques : montée physique, descente traumatique, proportionnellement à la vitesse d'exécution !...
Bref Topo :
depuis le carrefour de la cote 1487 m au Pied du Faraut > une bonne sente remonte au mieux la Combe Crose en rive gauche de son pierrier > traverser son talweg vers 1800 m et monter au mieux entre les deux ravines en visant le bord Ouest de la petite barre rocheuse des Gorgeons > au-dessus, pour le spectacle, filer vers l'Est jusqu'à la crête qu'il suffit de suivre au mieux (sans aucune difficulté technique autre que l'ambiance surréaliste de cette montagne) jusqu'au Ravin de la Chabournasse (toutefois, le passage-clé pour passer de l'intimidante arête Nord-Ouest de la Tête de Girbault à la Tête de Claudel, constitué d'un petit couloir rocheux très raide mais peu exposé, surmonté d'une très abrupte et aérienne, pouvant être vertigineuse, crête en forme de banane, ne doit pas être pris à la légère, tout particulièrement à la descente ! ensuite : de la Tête de Claudel à la Tête du Collier, la crête impressionnante de loin est en fait très facile ! le couloir pierreux après le Roc Roux est sans danger objectif, tout le reste est paradoxalement aussi facile qu'un simple alpage semi-rocheux) > le bonus du 1ier Jumeau est un peu plus technique : traverser le haut de l'entonnoir du Ravin de la Chabournasse pour contourner la barre rocheuse du grand gendarme de son arête Sud; du ravin suivant, soit en effectuer une traversée ascendante et remonter sa crête Sud-Ouest comme nous, soit remonter directement le premier petit couloir de droite et rejoindre l'arête au collet nord du gendarme en empruntant la trace de descente de l'Ours > pour la fastidieuse et éprouvante pour les genoux descente du Ravin de la Chabournasse, nous avons privilégié le plus longtemps possible la pente semi-herbeuse de sa rive gauche et sommes passés en rive droite sous la cote 2000 m > en sortir vers 1750-1700 m et rejoindre par une vague sente la Rue du Lys Blanc qu'il suffit de suivre jusqu'au Pied du Faraut en l'absence d'un providentiel taxi !
Pour plus de détails voir et revoir le photos-reportage d'Hélène :
Diaporama
mais aussi avec
l'article 
du blog de Pacou-Rando.
Liste des albums de nos randonnées précédentes dans ce secteur :
:
Diaporama
Albm054-Le Girolet, mai 2012 :
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Albm150-Grand Ferrand, août 2013:
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Albm193-Dévoluy, mars 2014:
Diaporama
Albm283-Dévoluy été, juillet 2015:
Diaporama
Album-037_Sommet de Raz de Bec par la Crête des Hauts Prés :
Diaporama
Album-229_le grand giratoire de Chaudun :
Diaporama
Album-243_Croix de Queyrière et Chapeau de l'Evêque depuis la RF de Souvestre, le Glaizil, octobre 2018 :
Diaporama
Album-345_Coste Folle par Pas Neuf, le Girolet ou Sommet de l'Aigle, Haut Col, A-R au Sommet du Chamois, Moutet, depuis Bois Vert, la Fare en Champsaur, octobre 2019 :
Diaporama
Documentation trouvée sur Internet :
Article_1 :
AltitudeRando 
la même traversée en sens inverse.
Article_2 :
AltitudeRando 
le 1ier Jumeau de Faraut.
Article_3 :
AltitudeRando 
Roc Roux.
Article_4 :
AltitudeRando 
la pointe 2383 m au Nord de la Brèche.
Article_5 :
AltitudeRando 
Têtes de Claudel et de Girbault.
Article_6 :
VisoRando
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