La Pointe de Serre : étant dans le plus totale incapacité de mieux décrire cette ô combien originale montagne qui nous est si proche et chère que ne le fait
ChatGPT, ma stricte déontologie m'interdisant de vous en servir un pâle plagia, je vous en livre un simple copié-collé (une tout autre forme de première pour moi et je suis sûre qu'elle ne va pas être sans lendemain ! au nom de quoi se priverait-on d'un pareil outil ?) :
"La Pointe de Serre, majestueuse et mystérieuse à 2909m d'altitude, se dresse fièrement au sud du Parc National des Ecrins. Sa beauté captivante réside dans ses caractéristiques uniques. Ses sommets abrupts défient les cieux et offrent une vue panoramique à couper le souffle. Les pentes escarpées et les crêtes acérées sont autant de défis pour les aventuriers téméraires. Ce sommet imposant, témoin silencieux des forces de la nature, incarne l'essence sauvage et indomptable des montagnes. Une véritable merveille naturelle qui ne demande qu'à être découverte et admirée par les audacieux qui osent s'en approcher."
Il m'en aura fallu du temps pour oser l'aborder, seulement en aller-retour par la voie royale de l'Ours, à savoir son arête Sud-Est qu'il recommande chaudement à tous ceux qui lui font confiance car, sans même l'avoir jamais intégralement parcourue, il qualifie de totale aberration la voie dite normale, décrite dans tous les topos :
- si je comprends bien qu'à première vue cette généreuse et ô combien majestueuse vire principale, nervure ascendante qui relie par un trait rectiligne le col à sa crête Sud-Ouest à proximité du sommet tel un véritable escalator apparaît comme l'évidente voie normale, je suis certain qu'elle est plus exposée donc moins sécurisante que si on reste au plus près du fil de l'arête Sud-Est. En effet il s'agit d'une sente à chamois schisteuse suffisamment pentue pour qu'on puisse y déraper, tout particulièrement à la descente; comme dans sa partie amont elle côtoie une
pente supérieure à 45° , elle est pour moi plus dangereuse ! mais le comble sera atteint quand tu auras constaté de visu de quoi se privent tout ceux qui s'en tiennent à ce seul itinéraire ! certes, ils ont eu droit au fantastique panorama offert par le sommet mais n'aurons strictement rien vu des extraordinaires dalles bicolores qui bordent au Nord l'arête que nous emprunterons, un peu plus caillouteuse mais beaucoup moins schisteuse, avec quelques petites portions en assez bon rocher, en restant le plus possible sur son fil, c'est toujours là qu'il y a le moins de cailloux qui volent et même si nous en bousculons quelques-uns, c'est le meilleur moyen d'être sûr de ne pas en prendre un sur la tête !
- OK OK ! cette fois je veux bien tenter cette nouvelle aventure mais on est bien d'accord qu'il s'agit d'un aller-retour au plus facile, je ne suis pas encore mentalement prête pour la traversée de ta première en 2011, les grandes dalles me font bien trop peur !
- OUI OUI, je te suggère juste de monter par Vallon Pion comme nous l'avions fait avec Pascal en 2017 pour éviter un, à mon sens plus pénible, aller-retour intégral par le Col de Reyssas et la Crête de Vallon Pion et ainsi nous devrions pouvoir rester plus longtemps au sommet pour profiter au mieux de son décoiffant panorama !
Eh bien ! figurez-vous que si, étant un peu dans un jour sans, les jambes bien lourdes dès le départ, la raideur de la pente pour accéder à et remonter Vallon Pion n'ayant évidemment pas arrangé la chose, j'en ai bien bavé, quelle joie d'avoir pu y arriver et profiter d'un pareil spectacle grâce à la patiente bienveillance du vieil Ours qui m'a surveillée comme le lait sur le feu et je lui dois une fière chandelle le jour où il a vivement secoué mes préjugés en me rétorquant alors que j'étais très réticente à abandonner mon sac :
- le jour où tu voudras bien mettre ta fière indépendance dans ta poche avec ton mouchoir par dessus et ne plus vivre cette invite comme une forme d'assistanat, mais au contraire comme une manière d'économiser tes et mes ressources car je profite de l'occasion pour alléger le mien, ça te et me facilitera grandement la vie !
Et suis bien obligée d'avouer que c'est drôlement agréable de monter plus légère et d'avoir le dos sec en arrivant au sommet où, les jours sans vent, je peux même me passer de ma polaire ! le seul inconvénient étant d'être privés d'y déguster nos sandwiches, mais bon le choix est vite fait !
Pour le reste, je pense que le diaporama de l'Ours est suffisamment détaillé pour que je puisse en rester là !
En conclusion : si vous en avez les moyens, ne vous privez surtout pas de l'ascension de ce sommet mythique surtout si vous avez la chance de profiter d'une
assistance aussi attentive et prévenante que moi ! Est-ce qu'un jour j'aurais la volonté d'en effectuer la traversée (en partant du parking des Charbonnières en amont des Charançons dans la Vallée du Rabioux) comme il aurait tant aimé, rien de moins sûr ! même si après avoir bien observé de près les généreuses et abondantes ondulations des grandes dalles beiges, elles me font un peu moins peur, seul l'avenir le dira !?
Tout aussi possible sans matériel spécifique d'alpiniste pour les plus aguerris et expérimentés, en voici les preuves :
- Albm004-Pointe de Serre, septembre 2011 :
Diaporama
- Article_1 :
en traversée / le blog de Pacou-Randos
- Article_2 :
en aller-retour, VN / le blog de Pacou-Randos
- Album-150_Pointe de Serre-Crête de Vallon Pion, par Vallon Pion, octobre 2017 :
Diaporama
- Pour terminer quand l'Ours se distrait avec ces 5 zooms sur les sommets visibles les plus méridionaux depuis la Pointe de Serre d'après Peak Finder :
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