Tête du Crachet, 2919m, par les 2 rives des Torrents de Crévoux et des Posterles, les Posterles & les Hautes Posterles, retour par le tour du vallon & Lac de Lalatcha , depuis l'épingle à 2230m / Route du Parpaillon / Croix de Razis, Crévoux, 05.

La Tête du Crachet, 2919m : une première pour moi (Hélène) sous cette nouvelle nomination datant de janvier 2021, la deuxième pour l'Ours après son marathon de mars 2021 , histoire de fêter comme il se devait cet heureux événement, ce qui ne saurait l'empêcher de critiquer le manque de cohérence de l'IGN qui, en poussant jusqu'au bout sa logique d'innovation dans la mise à jour de ses cartes touristiques, aurait dû dans le même élan nommer Pointe du Lac de Lalatcha, le point coté 2925m toujours pas nommé sur la Top 25, baptisé Pointe Nord de Lalatcha par tous les auteurs et éditeurs de Topos jusqu'ici ! L'Ours n'ayant toujours pas été entendu à ce sujet par l'IGN.
Avant qu'elle soit ainsi nommée, depuis sa retraite à Embrun en 2011, l'Ours nous y a souvent accompagné(e)s (mai 2012 , mai 2013 , janvier 2016 ) mais, depuis notre renoncement Monique et moi de juin 2013 à la suite d'une rocambolesque aventure qui a marqué nos esprits au point que Pascal a cru bon de placer une capture de la scène en première vue (en haut à gauche de ce photomontage !) de la page de couverture du Photobox qu'il lui a offert pour fêter nos 10 années de randonnées communes, il n'était jusque-là pas arrivé à me convaincre d'y retourner pedibus avant l'arrivée des premiers frimas; 10 ans après quelle n'a pas été sa surprise de constater qu'après cette folle saison estivale où, allez donc savoir pourquoi la digue de mes inhibitions paraît avoir cédé, j'ai répondu OK sans l'avoir pressé de mes constantes questions : c'est comment ? tu penses que je vais y arriver ? etc...
Et j'avoue que bien m'en a pris car il s'agit d'une bien belle randonnée, courte et nerveuse comme nous les aimons tant, loin de tout sentier balisé techniquement facile par beau temps où nous avons bénéficié d'une excellente météo malgré un vent très rafraîchissant sur les crêtes et même dans le petit vallon du Lac de Lalatcha, accompagnés tout au long de la journée par une belle luminosité d'automne : un véritable régal.
Du coup, nous avons pris le temps d'un super aller-retour sur toute la crête Sud-Est relativement praticable de la Tête du Crachet d'autant que, l'un comme l'autre, nous avons pratiqué pour la première fois hors neige et d'en conclure que, bien que plus aérienne, elle est bien plus facile à suivre raquettes aux pieds que pédibus, surpris par son caractère quelque peu en dents de scie.
Le vallon suspendu du petit Lac de Lalatcha est toujours aussi envoûtant, en faire le tour tel que nous l'avons effectué en renforce le côté sauvage et ouvre une étonnante perspective sur le secret du tout autant suspendu Vallon de Casson que nous n'avons pas encore pris le temps d'aller explorer au plus près de son talweg.
C'est en cherchant l'abri idéal pour notre pique-nique que nous avons croisé les 2 seuls bipèdes du jour, une jeune couple de traileurs de Pontis et leur chien qui, montés par le sentier balisé du Lac de Lalatcha, via le Lac du Crachet, le Quartier du Haut et le collet du Lac Lalatcha, quelque peu surpris de nous voir arriver par l'autre côté, nous ont interviewés pour savoir s'il leur serait possible de reboucler par notre itinéraire en lieu et place d'un plus fastidieux aller-retour ?
Inutile de préciser que l'Ours les a encouragés en ce sens, lui qui adore les randonnées en boucle, pour ensuite quelque peu s'inquiéter :
- peut-être bien que je n'ai pas suffisamment pris de précautions en n'osant pas leur demander s'ils se débrouillaient bien en hors sentier ! reste plus qu'à croiser les doigts pour qu'en descendant à fond la caisse pour être sûrs d'être à l'heure à la sortie des classes de leurs enfants, ils n'essaient pas de couper au plus court au risque de s'embarrer à l'Ouest des Pousterles !?
- tu ne le sauras que s'ils nous postent un message pour nous dire s'ils ont eu le temps d'apprécier ou s'ils nous considèrent comme totalement inconscients et irresponsables de leur avoir conseillé pareille aventure !?
Ce qui est sûr c'est que, malgré nos efforts, à aucun moment nous n'avons pu les localiser bien en aval, faut dire que nous avons mis tellement de temps pour passer la bosse cotée 2898m que, si tout c'était très bien passé pour eux, quand nous avons été en mesure de les voir, ils étaient déjà dans le mélézin.
Que dire de plus sinon que le diaporama de l'Ours nous paraît suffisamment commenté pour que je n'en écrive pas davantage.
En conclusion : je ne peux que répéter ce qui a été déjà dit plus haut à savoir encore une bien belle randonnée.

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