Ce matin j'avais décidé de visiter la mine bleue à Abbaretz.
Malheureusement le site est actuellement fermé pour travaux jusqu'à la fin mai.
Le but de ces travaux est de permettre de rétablir les sentiers pédestres et la boucle cyclable reliant les points d'intérêts du secteur.
Finalement je me rends tout près dans la forêt du Gâvre.
Celle-ci est la seule forêt domaniale de Loire Atlantique et a une superficie de 4 460 hectares,
Le départ a lieu au pied de l'église Notre Dame de l'Assomption.
Et très rapidement le premier panneau "Forêt du Gâvre" se présente.
Avant de partir vous pouvez passer par la maison de la forêt.
C'est un espace muséographique :
- Ludique et interactif, sur le thème "connaître et comprendre la vie forestière pour mieux l'aimer et la protéger"
- Une présentation des vieux métiers, dont ceux liés au bois, et la reconstitution d'un intérieur rural d'autrefois.
Le nom "Gâvre" pourrait être d'origine Celtique et proviendrait alors de "gavr" qui signifie la chèvre ou le chevreuil.
Avant de pénétrer dans la forêt nous passons près du Plan d'eau.
De grandes allées en petits sentiers, des pins géants aux chênes centenaires, la Forêt du Gâvre vous offre tout ce qu'elle a de plus beau.
Les fougères sont fanées mais laissent entrevoir la beauté de ce lieu au printemps.
Entre le deuxième et quatrième kilomètre nous quittons une piste principale pour longer un ruisseau sur un chemin sinueux ( très bien fléché sur les arbres )
Ce ruisseau a ses berges jonchées d'arbres gigantesques déracinés.
J'ai même eu la grande chance de voir un martin-pêcheur.
Le retour se fait à travers une forêt de pins maritimes... c'est de toute beauté.
La forêt produit de 18 000 à 24 000 m3 de bois par an.
De nombreux troncs ont été sagement numérotés, rangés et sèchent avant d'être utilisés pour la charpente, la menuiserie, mais aussi la fabrication de tonneaux et la construction de bateaux.
Les premiers papillons font leur apparition et surtout le "citron".
A défaut de prendre des arbres en photos... ce qui devient un peu banal après deux heures de marche recherchez des formes particulières parmi les branches, les arbres morts...et pourquoi ne pas y voir un oiseau, un félin !
Exemple avec ma photo n° 5, et vous que voyez-vous ? Ou le comportement bizarre avec photo n° 14.
Dernière minute : Pour la photo 14, j'ai obtenu une information explicative.
J'ai contacté mon frangin plus connu sous le nom de "gypaète barbu" qui est un éminent spécialiste de la nature en général.
Voici son explication :
"En fait, souvent c'est lié à des accidents pendant la croissance du jeune arbre : il pousse par le bourgeon terminal au sommet de la tige ; si jamais ce bourgeon est détruit (cassé, gelé, brouté...), l'arbre réagit en activant des bourgeons en dessous mais placés sur les côtés ce qui donne ces « coudes » parfois à angle droit ; si çà recommence plus loin, rebelote ; souvent ca se passe sur des terrains difficiles (sol rocheux) qui complique la croissance ; ca peut être aussi des bactéries qui déforment la pousse terminale ; il y a aussi l'influence des autres arbres autour (dont certains ont entre temps disparu) qui frottent dessus ou interceptent la lumière si bien que la pousse se déforme pour accéder à la lumière"
Retrouvez le sur le site Zoom Nature où il écrit des chroniques Nature et Sciences. Ce sont de courts articles illustrés avec mes photos, rédigés à partir de publications scientifiques, qui « zooment » sur un aspect précis de la vie des espèces ordinaires que vous pouvez retrouver dans des ouvrages aux éditions Belin.
Voici en vidéo le "Relive" de la randonnée :
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