Grèce en bateau 2022 J16 : Tortues, dauphin, raies et échouage ; une journée inoubliable

Et c'est pas fini, la chaîne à défilé au mouillage.

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La journée à très bien commencée. Premier levé, c'est exceptionnel, je pars en paddle pour le crottichon, un îlot ainsi nommé par Maryvonne, malgré un petit vent et quelques vagues mais de face. 600 m plus loin je fais le tour de l'îlot minuscule et au moment de repartir une énorme tortue passe sous le paddle. Puis je vois deux têtes sortir de l'eau un peu plus loin. En repartant un petit dauphin fait deux trois sorties pas très loin.

On retourne au crottichon en annexe et paddle après le p'tit dej. J'arrive le premier revois de suite une tortue et en même temps une, deux trois...RAIES.
On va à l'autre îlot, et là sur un haut fond c'est la débauche de raies qui nous tournent autour.

Nous finirons par partir les yeux repus.
Départ en bateau pour de nouveaux horizons. Passage chaud dans des hauts fonds entre deux îles pour rejoindre un mini port. Ouf, ça passe. Maryvonne nous rejoint à la cuisine donner la main pour une salade de tomates.

Pas longtemps, un gros schrummps, nous tangons, nous voilà ÉCHOUÉ.

Ben ce fut une heure et demi de galère à tout essayer pour nous sortir de là. Moteur à fond en marche arrière, pesser, d'un côté, aller poser l'ancre en annexe au loin pour de tirer dessus, mais le guindeau n'est pas assez costaud. Pendus avec Sylvie à la baume. Se retourner enfin, retourner mettre l'ancre pour tirer en marche avant maintenant. Monter sur la chaîne à deux pour aider le guindeau et.... enfin on sort du bourbier. Mais dans la démarrage rapide du bateau, Sylvie dans l'annexe accrochée au bateau passe à l'eau. Heureusement Bernard l'a vue. Maryvonne et moi, à l'avant n'avons rien vu. Je lui jette la bouée de sauvetage. Mais le guindeau est mort et il faut tirer 55m de chaîne à la main, sur le pont.

Nous retournons à notre mouillage de Vonitsa.

J'entends les voisins qui lâchent de la chaîne, beaucoup. NOn, c'est la notre qui lâche. Heureusement Bernard à réparé le guindeau.
Ce sera la dernière frayeur, nous gaspillons trois litres d'eau pour se laver, on s'est fait tous beaux pour un taverne bien méritée.

Las, je dois reprendre le fil de la journée car pour rejoindre la ville le moteur de l'annexe refuse de reprendre du service. De l'eau dans le carbu sans doute. Nous irons à la taverne à la rame.

le jour suivant : www.visugpx.com/W0yacYsB4s