Devant l'embarras de l'Ours pour nous trouver des randonnées intéressantes en ce mois de janvier atypique, ça faisait déjà plusieurs fois que la Marmotte suggérait de retourner vers Mikéou :
- je veux bien mais, de là-haut, à part la sempiternelle Tête de Fouran où la dernière fois tu t'es plainte de la raideur de la pente et où tu sais très bien que désormais, lorsque tu arrives à la partie la plus intéressante, il est déjà l'heure de redescendre je ne vois rien d'autre encore praticable !?
- oui, mais faute de grives on mange des merles ! et je veux bien refaire la partie la plus raide dans le mélézin, la neige doit y être encore bonne !
C'est ainsi que nous sommes repartis pour cette traditionnelle randonnée au point que l'Ours avait décrété qu'il ne la rendrait pas publique sur VisuGPX et de ce fait n'a même pas pris sa boîte à photos, c'est dire !
Sauf que, chemin faisant, en direction du point de départ, grâce à la vélocité du Duster sur route non déneigée, il a bien voulu nous monter carrément jusqu'à Mikéou, point de départ pour nous pas encore enregistré en hiver !
Ce qui a conduit l'Ours à revenir sur sa décision quelque peu hâtive mais, pour ne pas nous plagier inutilement, vous trouverez tous les autres détails de nos précédentes aventures en cliquant sur les 2 liens ci-dessous :
en février 2019
en janvier 2020
La Marmotte avait vu juste, nous y avons effectivement trouvé :
- une excellente neige, encore bien blanche et souple,
- une principale trace de montée des skieurs bien dessinée, malgré le dédale de mélèzes abattus dans toute la partie la plus pentue !
- la partie haute toujours aussi splendide avec désormais une zone d'exclusion pour préserver la tranquillité des tétras-lyres balisée sous le sommet par une impressionnante rangée de poteaux, personne ne pourra dire qu'il ne l'avait pas vue !
- les crêtes presque totalement pelées, et tous les adrets déneigés,
- ciel uni-teinte bleu-azur, avec toujours sa Majesté le Mont Blanc au plus loin sur la ligne d'horizon,
- cerise sur le gâteau, nous n'avons vu qu'un seul skieur au départ et plus personne d'autre de toute la randonnée.
Et comme prévu la Marmotte nous a rejoint pendant notre pique-nique dans la dernière lentille solaire avant notre basculement en versant Nord-Est pour encore une excellente descente dans une neige sucre-glace dans les intervalles laissés vierges par les anciennes traces des nombreux skieurs.
Pendant sa pause pique-nique, la Marmotte a confirmé :
- c'est toujours aussi beau, ici !
- oui ! c'est dommage que tu n'en voies que le début, nous avions trouvé un coin encore plus idyllique 100m plus haut, mais aujourd'hui, même avec un départ depuis Mikéou, ça t'aurait fait trop !
Quoi qu'il en soit, de retour au Duster après une fin de descente encore inédite, nous étions unanimement heureux de cette bien belle journée au grand air de nos chères Hautes-Alpes.