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1980 - De New-York au Pérou

6 mois pour rejoindre Lima en mode routard
Par longarf

De Grenoble à San Miguel de Allende en passant par New-York

9 janvier 1980 Grenoble

8h30 : Il neige. Maryvonne nous laisse à la bastille avec nos sacs. On prévoit de regagner notre train à Bruxelle en auto-stop.
16h30 : Lyon, les mêmes sous la pluie. Le stop marche, mais c'est un peu long pour faire 100kms.

10 janvier Lyon

10hr30 : Le train marche bien aussi, train que l'on s'est résolu à prendre après avoir trop poireauté. Tellement content d'ailleurs que l'on a payé un supplément en signe d'approbation. La nuit chez Yves et Eric a été tranquille. Très tranquille pour Thierry qui cuvait.
Stop facile jusqu'à Bruxelles, pris par un camionneur Italien. Les bruxellois sont sympa et Bruxelles très joli, par exemple la rue chaude et la Grande place. Nous passons la nuit à l'aéroport. Pour l'instant, tout va bien.

11 janvier Bruxelles New-York

L'avion à du retard. Jean-Pierre est tout émoustillé, il prend l'avion pour la première fois. Il l'est moins à l'arrivée, because 12hrs mal assis dans l'avion. Les hôtesses refusent de passer une annonce à l'haut parleur demandant un New-Yorkais sympa pouvant nous héberger. 
New-York; 1hr30 heure locale et c'est la red card ==> 1hr30 à la douane donc nuit à l'aéroport. 

12 janvier New-York

Bonne nouvelle, Marc, l'amis d'un amis dont on nous a donné le contact avant le départ, est bien à NY et nous attend.
Nouvelle légèrement moins bonne, Jean-Pierre perd le Minox !!!!!!. (laissé dans les toilettes de l'aéroport).
Marc est super sympa et nous laisse les clefs de son appartement pour le week-end. Lui il part faire du ski dans le Vermont avec sa copine.
  Sans perdre de temps, on rachète un Minox (300Frs moins cher qu'en France, bonne affaire) et on se fait arnaquer de 160 Frs sur les pellicules (bonne affaire).

12 et 13 janvier à New-York

NY, immense asile où l'on paye 35frs l'heure de parking, 250Frs l'heure de tennis et 40 Frs l'heure d'hélicoptère. Les gratte-ciels sont quand même impressionnants, le métro et la statue de la liberté aussi. Chinatown, la 42eme, Greenwich village sont très bien représenté dans les films : West SIDE story, Chinatown, Next town Greenwich village, Taxi driver, Macadam cow-boy, Sex O'clock USA. Nota : Il est donc totalement inutile de dépenser 800Frs pour aller y voir.
14 janvier New-York

Journée excellente, entrainement au footing sous la pluie de "drive away" en photographe. Finalement 30 kms dans les rues de Manathan.

      La chronologie de la journée reconstituée. Pour expliquer, notre projet était de trouver une voiture à convoyer à l'ouest des USA puis de la gagner le Mexique.

              3:00 pm on abandonne l'idée de la voiture (pas d'annonces dans les journaux).
              4:00 pm renseignement au Greyhound on est décidé pour la Nouvelle Orléans
              5:00 pm finalement 130W 42nd st on prend place dans un porshc pour L.A. via le Grand Canyon
              5:15 pm dans le garage en sous-sol, nous prenons connaissance de la voiture; 2 mini places, un mini coffre et 6000kms à faire. On ne fait même pas un mètre, que le levier de vitesse me reste dans la main(*). Angoisse, 100$ en caution et qui va payer la casse ? Jean-Pierre intervient et téléphone à l'agence.
               5:30 dans les bureaux on retient le dernier employé, on le passe à tabac, il nous rend nos 100$, on abandonne le grand Canyon et retourne au Greyhound.
                Minuit nous prenons le car pour Laredo, la frontière mexicaine, via New Orleans.

 (*) Dans le pays des grandes voitures automatiques nous avons pas eu bonne pioche.

De New-York (USA) à Laredo (Mexique)

15 janvier 1980 en bus

Car, car, car, kms, miles, car. On ne bouffe rien, on dort mal, car. Jean-Pierre tombe amoureux d'une américaine dans le car,car, car, kms, miles, on a plus de liquide.

16 janvier à Nouvelle Orléans

9:00 am, arrivée à la New Orleans, sous la pluie. Sacs en consigne, comme à Istamboul et à Londres (?). YMCA à 18$, l'arnaque always. USA on en a marre. Le french quarter est joli (enfin cocorico). Visite du musée Napoléon. Thierry s'est trompé, le sous-marin à pédales était devant le musée d'à coté (?). On bouffe toujours peu. Thierry a horreur des hamburgers, cheese burgers et autre burgers, du coca et de toutes les sauces rouges (ketchup, chili...). On prend des menus mini pour des prix maxi et on laisse la moitié, tellement c'est dégueulasse. Bref, on se mijote un super repas chaud pour le soir. On rentre dans le seul bar ou ils jouent du country.
Repas du soir :
           - Maïs froid
           - Petits pois froids
           - Café et thé froid...et oui la seule cartouche de gaz était vide. Vive les routards Thierry et Jean-Pierre.

Jusqu'ici, la narration était en flash back.

17 janvier New Orleans

 Petit déj. au YMCA entre les cafards et le femmes de services. Hier au soir la soirée fut meilleur. Jazzie dans la Bourbon street du vieux carré. Coca, Robert, ici, ceux qui ont votre niveau de jazz et même bien mieux, se trainent dans la rue. Les autres se partagent la scene avec les girls (female) and male topless or bottom less. Vraiment le Jazz ici ne semble pouvoir  survivre sans le cul. On ne sait si le gens viennent ici voir les rues chaudes en écoutant du jazz ou le contraire. The end of the Jazz. Le meilleur moment finalement, un vieux noir tapant sur une batterie de sa fabrication avec des boites de conserve.

Un petit bulletin météo au bout de 10 jours de voyage :

             le 9 neige à Grenoble et pluie à Lyon
             le 10 0° à Bruxelles
             le 11 tempète à 10 000m dans l'avion de Bruxelles à NY
             le 12 et 13 -5° à NY
             le 14 pluie à NY
             le 15 beau en BUS
             le 16 Pluie à New Orleans
             le 17 pluie diluvienne à New Orleans

Merci Clavel pour les capes de pluies fortes utiles

A ce stade nous pourrions écrire un guide du routard des adresses "ou ne pas aller", "ce qu'il ne fait pas voir". Pour les bons plans, on ne les a pas vues.

De New-Orleans à San Miguel de Allende (Mexique)

18 janvier 1980 Laredo

Enfin le calme. Ce n'est pas trop tôt. Jusqu'à hier au soir ça a été dur pour nos routards. Du car jusqu'à Laredo. Les nuits en car sont de plus en plus dures. Le 18, à Laredo, alors que nous n'avons pas fiat de stop aux USA ou cela était possible, nous décidons de rejoindre Mexico en stop. On passe le Rio Grande, fleuve sale et minable, sur un pont payant et l'on commence tout de suite par se faire arnaquer par un douanier qui nous fait payer 5$ (au lieu de 6, rabais de 1$, sympa) pour passer. Nous faisons du stop pendant deux heures et demi. Le contraste est saisissant entre Laredo (US) et Nuevo Laredo (Mex). L'un est comme toutes les villes US; building, propre, aseptisé, et l'autre est sale, plein de gamins criard...
Bref, le stop ne fonctionnant pas on va donc prendre un bus, mais mexicain. Pour cela il faut le trouver. On s'engouffre dans un bus miteux et plein à craquer, mais haut en couleurs ou pour 12c (48 centimes) on fait le tour de la ville et plus dans un confort très relatif, pour arriver à los terminal. ET re-car pour toute une nuit.

19 janvier 1980 Mexico

De peur de se faire arnaquer, nous n'avons changé que très peu de $ et donc l'arnaque sera pour le lendemain, samedi car toutes les banques sont alors fermées. D’ailleurs, samedi on y arrive en même temps qu'à Mexico city. La nuit en car fut très fraiche, les journées sont chaudes. Notre premier contact avec les mexicains est très favorable. Les gens sourient enfin, nous prêtent des magazines à lire dans le car, équivalent de nous-deux très prisé ici il semblerait mais en mexicain, nous renseignent sur les temps d'arrêts, etc...
Arrivé à Mexico, nous faisons le tour des bus et finissons par prendre le premier venu pour aller chez Gabriel (qui est-ce ? en 2021, je n'en ai aucun souvenir).

Nous le trouvons et pouvons laisser nos gros sacs à dos chez lui, pour repartir le jour même, plus léger pour San Miguel de Allende, au nord du Mexique, avec seulement, un duvet et un pull.
Nous traversons les champs de cactus en car dans l'euphorie. Nous en avons assez de craquer du fric,de courir sans arrêt, et nous pensons pouvoir enfin nous arrêter un peu
20 janvier 1980 San Miguel de Allende

A peine arrivés, ce que l'on remarque ici, ce sont les touristes. Bon, cela ne serait pas grave, hein, s'ils n'avaient pas pris tous les quartos (chambres, pour les non hispanisants) du bled qui a l'air super joli. Nous tournons jusqu'à la nuit, la mort dans l'âme et le mal aux pieds. C'est alors qu'une gentille, retournement miracle de situation, amenée avec brio et savoir faire, qui montre que l'écrivain a du talent, américaine, ça existe finalement, que l'on avait rencontré tout au début, lors de notre arrivée, et nous avait indiqué le meilleur hôtel, le cher, pendant ce temps là, (si quelqu'un sait après quoi vas ce pendant ce temps là, il est fort car parce-que moi, je ne sais plus ou j'en suis de ma phrase) , elle avait oeuvré pour nous et nous a trouvé une chambre, sans lit, chez un copain (à elle bien sur, pas à nous). Et c'est de là que j'écris si longuement car Thierry dors et s'il ne se réveille pas bientôt, je vais finir le cahier.
Thierry : Ouf ! Celui qui continue à lire ce cahier, en veut vraiment.
Note de l'éditeur en 2021 : à recopier c'est dur aussi.
21-22 janvier 1980 San Miguel de Allende

Nous avons donc passé quelques jours de repos à San Miguel. Il y avait pas mal de jeunes, français, yougo, mais surtout américains, sorte de routards, la plûpart ayant déjà fait le tour du monde, qui gagnent du fric chez eux et viennent étudier peinard et au soleil, bon aujourd'hui il pleut car on est là, les beaux arts pendant l'hiver. Nous n'avons pas pu lier des contacts, c'est dommage.
La ville est assez plaisante. Expérience à ne pas faire, passer la nuit dans un lit à deux places avec JP, nuit blanche assurée.

De San Miguel à Tulum


23 janvier 1980 Morella

Nouvel exploit de nos routards. Au lieu de passer une journée tranquille à San Miguel, bien dormir...et prendre le car pour la côte pacifique le soir, avec une nuit assuré dans le bus, ils décident de se lever tôt, de prendre le premier car, qu'ils ratent d'ailleurs et doivent prendre le suivant, pour Morella, ville entre SMA et la côte, puis de là de faire du stop, BRAVO, une heure pour ne pas sortir de la ville mais entrer dans une banlieue bidonville, 1/2 heure de stop sous la pluie, résultat assuré, et de nouveau une heure pour rejoindre le centre ville ou il faudra attendre 9hrs pour le prochain car.
Morella, ville apparemment riche, mais de toute façon très jolie. De plus JP y a trouvé son 1er bon café sans CANNELLE.
24 janvier 1980 Zihuantanejo

F
(A SUIVRE)
Commentaires
Par Angstrom le 13.10.21 10:13
Génial! Moi aussi j'attends la suite!
Par Admin le 25.05.21 14:02
On attend la suite avec impatience !
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