Des Alpes à l'Océan à Vélo
Une traversée de la France de Grenoble à Lacanau
Par Admin
Juillet 2020, vacances à l'océan ! Je décide de m'y rendre à vélo depuis Grenoble. L'objectif n'étant pas de faire du tourisme, ce sera en mode light. Je planifie soigneusement l'itinéraire sur l'excellent EditGPX ;) en privilégiant les petites routes, mais en visant quand même le plus droit possible. En 4 jours je ne me laisse pas trop la possibilité de divaguer. Du cyclotourisme sans tourisme donc !
C'est la mode du Bikepacking. J'ai investi dans une sacoche de selle Zefal de 11 litres qui se révélera parfaite pour mon usage : bien sanglée elle ne bouge pas et comme elle est derrière elle ne prend pas le vent. Il faut juste correctement la centrer par rapport au tube de selle pour ne pas la sentir derrière les cuisses lors du pédalage. J'arrive à y caser :
- une mini trousse de réparation
- quelques fringues pour la pluie : veste light étanche, manchettes, jambières.
- quelques fringues pour le soir : bas de pantalon, sweet-shirt, tee-shirt, chaussettes et caleçon, une paire de tongs.
- mini trousse de toilette : dentifrice, brosse à dent, rasoir, mini savon, mini serviette.
- quelques graines et barres.
Le tout, y compris la sacoche, pèse 2500 grammes. C'est parfait !
Même si j'ai à peu près planifié les étapes, je n'ai pas réservé les nuits : seul je trouverai toujours de quoi me loger. L'avantage est que je suis libre de pousser un peu plus ou un peu moins en fonction de la motivation et de la forme !
C'est la mode du Bikepacking. J'ai investi dans une sacoche de selle Zefal de 11 litres qui se révélera parfaite pour mon usage : bien sanglée elle ne bouge pas et comme elle est derrière elle ne prend pas le vent. Il faut juste correctement la centrer par rapport au tube de selle pour ne pas la sentir derrière les cuisses lors du pédalage. J'arrive à y caser :
- une mini trousse de réparation
- quelques fringues pour la pluie : veste light étanche, manchettes, jambières.
- quelques fringues pour le soir : bas de pantalon, sweet-shirt, tee-shirt, chaussettes et caleçon, une paire de tongs.
- mini trousse de toilette : dentifrice, brosse à dent, rasoir, mini savon, mini serviette.
- quelques graines et barres.
Le tout, y compris la sacoche, pèse 2500 grammes. C'est parfait !
Même si j'ai à peu près planifié les étapes, je n'ai pas réservé les nuits : seul je trouverai toujours de quoi me loger. L'avantage est que je suis libre de pousser un peu plus ou un peu moins en fonction de la motivation et de la forme !
Jour 1 : Grenoble > Yssingeaux
Je n'ai eu que 24 heures de repos après les 7 Majeurs, ou je suis rentré bien fatigué. cette première journée sera donc une journée test.
Départ de Grenoble vers 9 heures. La première heure se passe en terrain connu : sortir de la ville et rejoindre Tullin par la voie sur berges. C'est strictement plat, ça permet de se chauffer doucement. Le col Chatain (8km, 480m de dénivelé) est le premier de la traversée, j'en profite car il n'y en aura pas tant que ça. La suite est vallonnée jusqu'à Roybon. Ensuite longue traversée pas très inintéressante jusqu'à Saint-Vallier. Je traverse le Rhône et rentre en Ardèche. A partir de ce point ça commence à être sympa. Les routes sont désertes et en très bon état. Belle montée sur Lalouvesc, puis je rentre en Haute-Loire, rejoins Tence et enfin Yssingeaux où je fais étape.
Départ de Grenoble vers 9 heures. La première heure se passe en terrain connu : sortir de la ville et rejoindre Tullin par la voie sur berges. C'est strictement plat, ça permet de se chauffer doucement. Le col Chatain (8km, 480m de dénivelé) est le premier de la traversée, j'en profite car il n'y en aura pas tant que ça. La suite est vallonnée jusqu'à Roybon. Ensuite longue traversée pas très inintéressante jusqu'à Saint-Vallier. Je traverse le Rhône et rentre en Ardèche. A partir de ce point ça commence à être sympa. Les routes sont désertes et en très bon état. Belle montée sur Lalouvesc, puis je rentre en Haute-Loire, rejoins Tence et enfin Yssingeaux où je fais étape.
Jour 2 : Yssingeaux > Salers
Une belle journée s'annonce, entre Haute-loire et Cantal. Elle ne commence pourtant pas très bien, j'oublie mes deux bidons à l'hôtel et je ne m'en rend compte qu'ai bout de 10km. Hors de question de faire demi tour, je ferai avec. Le soucis c'est que je rentre bientôt dans un no man's land, pas sûr que je trouve ne serait-ce qu'une petite supérette pour acheter deux bouteilles d'eau, surtout qu'il est encore tôt. Finalement je trouverai mon bonheur un peu plus loin, ouf.
Les paysages sont bucoliques, je ne croise qu'une voiture tous les 10 kilomètres, le bonheur. Je pousse jusqu'à Saint-Flour ou je trouve un restau dans la vieille ville, et un magasin de sport ou je trouve deux bidons.
L'après midi sera le crux de cette traversée. Je rejoins Murat, puis Dienne (une pensée pour Vivien qui y a passé quelques années) puis le pas de Peyrol (1588, Puy Mary) qui sera le point culminant de ce voyage. J'ai senti passer les deux kilomètres à 9% pour y arriver ! Ici c'est magnifique, ça donne envie de revenir dans cette région pour profiter du cadre somptueux.
La descente est, comme la montée, magnifique. J'arrive à Salers (classé parmi un des plus beaux villages de France) et j'y passerai la nuit. Très belle découverte.
Jour 3 : Salers > Bergerac
Quelques kilomètres de descente et j'en ai fini avec le massif central. Premier objectif, récupérer Argentat. Je récupère les bords de Dordogne pour ne plus les quitter jusqu'à Bergerac. Au passage je passe par les jolis villages de Beynac et de la Roque-Gageac.
Bilan de la journée, il n'y a pas besoin de faire du dénivelé pour se faire mal. Entre le
revêtement bien secouant sur de longues portions, la chaleur, le léger
vent dans la tronche, les bosses de 100m à 3%, j'ai fini rincé. 230 kilomètres à plus de 28 de moyenne quand même, la plus grosse étape. Demain repos, ou presque !
Jour 4 : Bergerac > Lacanau
Dernière journée, avec "seulement" 160 kilomètres et 700 mètres de dénivelé, par contre le temps est couvert. Les 20 premiers kilomètres pour sortir de Bergerac sont inintéressants. Ensuite ça devient vallonné, on entre dans les vignes et on longe des propriétés aux noms évocateurs. Pour éviter de traverser Bordeaux je décide de passer par le nord. J'ai droit à la pluie pendant 20 kilomètres juste avant d'arriver à Blaye. J'ai trente minutes avant le prochain bac, j'en profite pour me faire une petite pizza.
La traversée se passe sans encombres. Il reste alors 50 kilomètres via Listrac et Brach sur les nationales rectilignes des Landes pour rejoindre Lacanau Océan. Les vacances peuvent commencer !
Commentaires
le 11.05.21 22:37
le 12.12.20 18:09
le 05.12.20 21:02
Félicitations
