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Thierry Ô Gravel !

Nous fréquentons chaque année l’Île d’Oléron depuis plus de 25 ans, Sylvie depuis plus longtemps encore, en été ou à d’autres périodes de l’année. Nous aimons particulièrement la côte ouest, à hauteur de Dolus et du Grand-Village-Plage.

Les tarifs ont augmenté, ils augmentent aussi de façon très significative quelques jours avant le lancement de la saison touristique (nous avons pu constater une ou deux fois ce changement d’étiquetage dans les magasins du jour au lendemain aux premiers jours de juillet ?) ? Cet été les campings (ou celui où nous posons nos valises que nous fréquentons pourtant maintenant depuis un nombre certain d’années ?) ont tablé sur une très forte demande et donc imposent des séjours de semaines entières, voilà pourquoi nous sommes passés de trois semaines il y a quelques années, à deux, puis 10 jours, et là une semaine ? Mais ce n’est pas le propre d’Oléron, tous les lieux touristiques très demandés procèdent de même ? Et ce camping est idéalement placé, ombragé ? Digression faite, revenons à notre sujet ?

 

J’ai déjà écrit sur la beauté de l’île d’Oléron, ses jolis coins très sauvages malgré la forte fréquentation, ses pistes cyclables, ses chemins et sentiers beaucoup moins fréquentés et sauvages que j’affectionne et retrouve avec plaisir.

 

Et depuis quelques années, je profite de notre villégiature sur l’île pour me balader sur le continent proche : l’estuaire de la Seudre est magnifique, Les marais du côté de Moëze, la cité de Brouage, le Canal de la Seudre à la Charente, tous ces coins méritent le détour et la balade.

 

Pour cette balade, j’ai choisi de rallier la Rochelle via Rochefort où vous pourrez emprunter le superbe pont transbordeur qui a été remis en état (attention aux horaires de traversée), par l’intérieur des terres, puis revenir par la côte, en passant à Port-les-Barques puis le secteur de Moëze et Brouage.

 

https://www.pont-transbordeur.fr/

 

Je suis donc allé chercher à Marennes le Canal de la Seudre à la Charente (et réciproquement). Ce canal est très agréable, il traverse des zones de marais, je m’en suis écarté pour me promener dans les terres ou les marais. Par contre il est peu ombragé, c’est après Saint-Agnan que l’on peut rouler à l’ombre.

Je quitte le canal avant sa confluence avec la Charente pour rejoindre Tonnay-Charente, très joli bourg avec son superbe pont suspendu et son château des Capucins.

 

Les marais abritent de nombreuses espèces sauvages : échassiers (vous pourrez même voir des cigognes), palmipèdes (de nombreux cygnes nichent là), bêtes à poils, etc.

 

L’île d’Erablais est une île terrestre, surélévation au milieu des marais et des terres, les collines présentes sur ces terres sont souvent vertes et contrastent avec le couleur des terrains les entourant ?

 

Soleil et vent ? Le soleil peut taper fort sur ces terres, le vent peut aussi être de la partie, comme pour cette balade où il n’a pas été franchement défavorable (mais les quelques portions où je l’ai eu de face, j’ai consommé beaucoup d’énergie) jusqu’à La Rochelle et sur la première partie du tour de Ré, mais ensuite je l’ai souvent eu défavorable. Il s’est bien calmé en début de soirée mais s’est levé et a tourné quand je suis arrivé à Bourcefranc et j’ai dons passé le pont vent de face.

 

Il faut penser à bien s’hydrater et s’alimenter : les cimetières sont toujours des lieux où l’on est sûr (presque) de trouver un robinet, les fontaines publiques devenant plus rares dans les villes (j’en trouverai une à La Rochelle).

 

Après Tonnay-Charente, je vais rouler à travers les terres agricoles et d’élevage. De belles pistes traversent ces plaines (le long de la Levée de Parpaings par exemple jusqu’au Pont de Parpaings, où je n’en ai pas vu), quelques bois peuvent apporter un peu d’ombre. C’est un peu vallonné ?

Je vais suivre ensuite le Canal de Charras, bien ombragé, le parcours jusqu’aux portes de La Rochelle sera très agréable.

Les canaux ne manquent pas en Charente maritime, nombreux sont bordés de chemins praticables ou de belles pistes.

 

Je passe à Ballon, petit ou Grand, je n’en ai pas vu mais un très joli chemin va suivre à travers le bois de Plassay qui va me mener jusqu’à La Rochelle et le Canal de la Moulinette via Salles-sur-Mer.

 

La Rochelle est une très belle ville, mariant très bien histoire et dynamisme moderne avec notamment son pôle universitaire et son port industriel que j’ai eu l’occasion de traverser pour atteindre le pont de l’Île de Ré. La Rochelle comme Rochefort méritent la halte touristique, que ce soit pour La Rochelle pour son centre historique, son musée de la mer ou son aquarium (réservez vos entrées, le site peut être très fréquenté), vous pourrez aussi y observer le Belem qui y fait escale, Rochefort ne manque pas non plus de charme pour ses bords de Charente, sa Corderie royale ou l’Hermione, réplique du bateau de La Fayette quand il est parti aux Amériques se joindre aux insurgés indépendantistes. A cette époque (cela n’a peut-être pas trop changé) quand Français et Anglais pouvaient se créer quelques contrariétés, ils ne s’en privaient pas ? 

 

Ces deux villes mériteraient aussi d’écrire bien davantage à leur sujet, la journée sera longue, je reste bref ?

 

Je trouve un certain charme, ou un certain esthétisme dans les quartiers portuaires industriels, la zone portuaire de La Rochelle est assez étendue, je la traverse au plus près de l’eau.

 

Et pourquoi pas faire un saut, ou plutôt donner quelques coups de pédale supplémentaires pour faire un tour sur l’Île de Ré ? L’Île de Ré est plus petite qu’Oléron. Une certaine fréquentation plus médiatisée ou médiatique en a fait un site plus « huppé » (un certain « tri » est peut-être aussi opéré avec le péage à payer pour y accéder), l’île est magnifique, ses villages très pittoresques, ses côtes sauvages, l’image de carte postale est permanente, je ne chercherai pas à mettre les deux îles en concurrence, Oléron propose peut-être davantage de variété (et un vrai « intérieur » des terres) par sa taille ?

 

Rochefort, La Rochelle, les îles sont bien aménagées pour la circulation cycliste : de vraies pistes cyclables sont aménagées, protégées. Le pont de l’Île de Ré, lui, propose deux voies complètement séparées pour les vélos et les piétons (par contre, une des voies est réservée aux piétons, comme me le fera gentiment remarquer une dame très agréable et très courtoise, façon pitbull ...). Ce pont et celui de Rochefort sur la Charente présentent une belle pente, ils culminent à plus de 80 mètres ?

 

Je vais faire le tour de Ré par l’Est, au plus près de l’eau et m’autorisant quelques incursions dans l’intérieur de l’île et ses bois. Attention, le sentier du littoral est par endroit interdit à la circulation des deux roues. Je peux le comprendre en cas de grande fréquentation, l’île étant visiblement dédiée à cela ou à la circulation des grosses voitures ?

 

De nombreux forts Vauban ont été construits sur l’île, vous pouvez visiter par exemple le Fort La Prée.

J’arrive à La Flotte, je ne m’y suis pas arrêté pour me baigner mais pour m’y alimenter.

 

Je m’assois donc à la terrasse du Café du Commerce. Une serveuse conviviale me dit qu’elle revient. Plus de 20 minutes plus tard et malgré mes appels, trois couples avec ou sans enfants arrivés après moi auront servis, je me lève et pars ? Je n’étais pas vraiment pressé mais malgré tout je n’avais pas l’intention de m’éterniser là, je voulais profiter de ma journée. J’aurais quand même été assis juste à côté de Lionel Jospin, qui fréquente très régulièrement l’île. Quand je suis passé à côté de lui, il m’a pris pour un serveur, s’en est très gentiment excusé, je me suis permis d’échanger quelques mots sur son passé toulousain et ses débuts chez nous.

Si le (ou la) patronn(e) du Café du Commerce lit ces lignes, ce serait plus honnête de noter à l’entrée de votre Café que vous ne servez pas les cyclistes seuls et poussiéreux et vous préférez tabler sur des commandes plus conséquentes ? Il y avait du monde mais pas vraiment la foule, par contre je n’étais pas en chemise au crocodile ?

Je me suis arrêté à un petit snack voisin pour prendre une crêpe caramel beurre salée, une glace caramel et un soda.

Je me suis arrêté quatre fois sur la journée pour m’alimenter : le matin à Tonnay pour prendre un pain au raisin, deux fois au même snack à La Rochelle pour manger à midi (un panini au kebab-fromage avec des frites, une bière et un soda, il faut manger bien équilibré quand on pratique une activité sportive) et le soir (une glace, un beignet et deux sodas) et La Flotte).

J’ai bu plus de 5 litres d’eau et 2,5 litres de soda pour m’assurer une bonne hydratation.

En arrivant, bière et soda, accompagné de deux parts de pizza.

 

Saint-Martin-de-Ré est très joli, très pittoresque.

 

Je passe Ars-en-Ré pour arriver en bout d’île au Phare des Baleines. Très subjectivement, je trouve la pointe de Chassiron plus jolie et plus sauvage. Mais l'impression de bout du monde est bien là ...

 

Le bord de l’île côté Océan est superbe, on peut le suivre pratiquement sur toute sa longueur.

 

L’activité saulnière est très développée sur l’île, témoins les nombreux marais salins et leurs monticules de sel.

 

Je repasse à La Rochelle pour suivre la côte au plus près. De nombreux carrelets ont été conservés, certains sont proposés à la location.

Je passe Angoulins, Châtelaillon-Plage et vais même faire une portion de vélo sur le sable au plus près de l’eau.

En parlant de sable, certains chemins empruntés sur l’Île de Ré et sur cette côte sont sablonneux, ils n’empêchent pas de les passer sur le vélo mais sont très énergivores ?

 

Il commence à se faire tard et le temps tourne, je sais que je vais arriver très tard, ce n’est pas un problème mais malgré tout je ne fais pas le détour jusqu’à Fouras et la Point de la Fumée qui le méritent pourtant ? Je traverse la belle cité de Rochefort et longe la Charente. Je longe la Corderie royale, illuminée d’un jeu de lumière, passe près de l’Hermione.

Il est trop tard pour prendre le pont transbordeur, je gravis donc le pont sur l’estuaire de la Charente pour ensuite récupérer un sentier.

 

La lumière du jour est bien tombée, je ne passe pas à Port-des-Barques qui mérite aussi le détour.

Je traverse les marais autour de Moëze. Une réserve naturelle a été aménagée et mérite une halte pour se promener et observer la faune et la flore.

 

Je traverse la cité pittoresque de Brouage de nuit et rejoins Bourcefranc par les chemins pour terminer cette belle balade en terre charentaise, même si cette année nous n’aurons pas pu profiter autant que voulu ?

 

De l’aube au crépuscule, et plus tard ? J’aime beaucoup ces longues balades sur la journée entière, j’en ai plein les jambes et plein la boîte à images. J’arrive à bien gérer mon effort sur de telles distance (je suis encore loin des ultrariders de la TCR, je ne cherche pas non plus à atteindre de telles performances). Comme je l’ai déjà écrit, ce que j’apprécie dans ce genre de balade, c’est l’avant, le pendant bien sûr, et l’après. Avant, je planifie, je trace (j’utilise MapSource installé sur mon ordinateur, des sites comme Openrunner sont très bien faits pour cela aussi), pendant je me régale, je peux aussi en baver un peu certains moments, les boîtes à images cérébrale et numériques fonctionnent à plein, je profite pour prospecter quelque peu et m’éloigner de la trace si je trouve un chemin qui me semble intéressant (j’aurai parcouru plus de 295 bornes sur cette balade), et après je prends plaisir à finaliser mon compte-rendu, nettoyer la trace ou trier les photos prises. Il y a une certaine euphorie ou en tout cas une sensation de bien-être, de sérénité qui dur les jours suivants la balade.

 

 

 

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