Brèche de Faraut en circuit

Mardi 1 août 2017
J’avais repéré cette rando dans le livre de Pascal Sombardier, et une trace vue sur VisuGPX, m’a décidé à tenter cette belle rando (en solo). Le départ en forêt est facile sur une belle piste forestière évidente à suivre, (mais attention quand même). La suite, sur un bon sentier. Il a même été bien restauré sur le haut. Vers 1680 repérer un sentier qui revient sur la gauche. Ne pas suivre celui qui s’en va vers le Pas de l’Ours et la Croix de Queyrière. À moins que vous ayez envie d’allonger la randonnée, ce qui à mon avis n’est pas une bonne idée.
Un peu plus haut parvenu près d’un gros rocher le sentier se termine. Il faut monter au mieux dans les pentes herbeuses, presque plein sud, pour arriver dans la casse au pied de la rampe des Ailes. Du bas elle paraît assez impressionnante mais ça passe sans problème. Juste deux petits pas d’escalade sur le haut. (3 ) La descente côté Dévoluy est très longue et casse-pattes. Il faut vraiment redescendre très bas dans le ravin de la Chabournasse pour ne pas « s’embarrer ». Il faut ensuite remonter le ravin de la Pisse sous les Morteirets.
Les 500m de dénivellation pour remonter à la brèche ne posent pas de problème. Il faut rester assez près des falaises. C’est plus simple, et l’on pourra admirer de belles cavités. Il est intéressant de sortir au point 2241 ( très joli point de vue) avant de revenir vers le départ du couloir. Parvenu au pied du magnifique cairn qui orne la brèche, il reste encore 1100 mètres de descente.
Après les 1800m de montée il y a forcément un peu (beaucoup) de fatigue.
Le haut du couloir (environ 100, 150m) est assez « casse-gueule ». À la montée, ça passe sans problème, mais à la descente; attention. Là encore il faut descendre assez bas avant de traverser vers les Ailes. Ne pas, comme moi, se faire piéger par des sentes de chamois et être obligé de revenir en arrière. Ensuite, il faut partir en diagonale dans la pente tout en restant assez haut pour rejoindre la crête au-dessus du gros rocher ou débute le sentier. Il ne reste plus qu’à se traîner jusqu’à la voiture.
Très belle rando, à ne faire que par beau temps.
En ce qui me concerne un étirement du ligament externe du genou gauche, à mi hauteur de la première descente, à fortement compliqué les choses, surtout à la descente, et a transformé le final en véritable chemin de croix.